Als Delphine Chapuis Schmitz im Herbst 2013 in einem Gespräch über eine mögliche Ausstellung vorschlug, den Hintereingang des Corner College als Haupteingang zu benutzen, hatte sie eine räumliche Konfiguration von dem angeboten, was sie mit ihrer Ausstellung „www.corner-college.com“ nun realisiert. Geht man davon aus, dass es auch heute noch möglich sein sollte, eine institutionskritische Perspektive zur Befragung des Kunstbetriebes einzunehmen, dann sind räumliche Operationen charmant zu bedenken, im Kern aber treffen diese Konfigurationen wohl kaum mehr die relevanten Fragestellungen, die den Kunstbetrieb und deren Institutionen betreffen. In der gegenwärtigen Ökonomie – von Kapitalismus zu sprechen würde eine unerwünschte Ideologiekritik nach sich ziehen und das Interesse auf eine andere Ebene lenken – ist jede Option, die sich anbietet, aus einer Mehrwertperspektive zu denken. Kritik, das andere Mögliche zu entwerfen, wird sofort verschlungen, das Bestehende gestärkt anstatt verändert.

Kunst ist entgegen jeder romantischen Vorstellung zum Konsumgut geworden, dem Blockbuster in den von den Unterhaltungsindustrie kontrollierten Cinemakomplexen ähnlich. Das wiederum ist weder eine neue Erkenntnis von dem was bereits Theodor Adorno mit dem Begriff Kulturindustrie beschrieben hat, noch entwirft Delphine Chapuis Schmitz das „Neue“, eine Aufbruchstimmung, die im Gewand der Avantgarde-Bewegung gerne als nächster Hype verkauft wird. Eher schon thematisiert sie damit geschickt wie Kunst im kognitiven Kapitalismus positioniert ist. Damit wiederum animiert sie darüber nachzudenken, wie kulturelle und intellektuelle Arbeit vermessen wird. Wie und wer schöpft die ökonomischen Gewinne aus der symbolischen Mehrwertproduktion ab?

Mit der „Neumodellierung“ der Corner College-Website schneidet Delphine Chapuis Schmitz dieses komplexe Thema von einer ersten Seite an. Nicht demonstrativ, sondern auf den ersten Blick eher spielerisch, das Webseitenpublikum dazu animierend, die Lesart des Bestehenden neu zu organisieren. Während zweieinhalb Wochen vom 20.3. bis zum 5.4.2014 werden die Inhalte der Website nicht mehr so zu sehen sein, wie üblich. Die Worte und Sätze sind im weissen Rauschen des Hintergrunds verschwunden und tauchen nur dann auf, wenn man mit dem Cursor über den Textbereich streicht. Der Webseitengebrauch wird dadurch zu einem scheinbar willkürlichen Leseakt, die Cursorsteuerung zum inhaltgenerierenden Fakt.

Alors que nous discutions, à l'automne 2013, de la possibilité d'une exposition, Delphine Chapuis Schmitz évoquait l'idée de déplacer l'entrée du Corner College à l'arrière du bâtiment, suggérant ainsi une configuration spatiale de ce qu'elle réalise maintenant avec l'exposition "www.corner-college.com". En supposant qu'il soit encore possible, à l'heure actuelle, d'adopter une perspective de critique institutionnelle pour mettre en question le fonctionnement de l'art, les interventions spatiales ont certes un certain charme, mais elles ne parviennent plus vraiment à toucher le coeur des problèmes importants que soulèvent le fonctionnement de l'art et de ses institutions. Du point de vue de l'économie actuelle – parler ici de capitalisme impliquerait une critique idéologique qui n'a pas sa place ici et conduirait à un autre débat – toute option qui se présente doit être pensée à partir de la question de la valeur ajoutée. La critique, de même que l'esquisse d'alternatives, est aussitôt récupérée, et le système en place se voit renforcé plutôt que modifié.

Contre toute représentation romantique, l'art est aujourd'hui devenu bien de consommation, il est comparable en cela aux blockbusters que l'on trouve dans les cinémas multiplex de l'industrie du divertissement. Ce n'est là rien de nouveau, Theodor Adorno avait déjà décrit ce phénomène avec son concept d'industrie de la culture. Et Delphine Chapuis Schmitz ne fait rien de "nouveau", ni ne propose un "renouveau" qui pourrait se vendre sous les atours d'un mouvement d'avant-garde comme "hype" à venir. Au contraire, elle thématise avec habileté le positionnement de l'art dans le champ du capitalisme cognitifet, de la sorte, donne à réfléchir à la manière dont travail culturel et intellectuel sont aujourd'hui évalués. À qui profitent les gains économiques générés par la production de valeur ajoutée symbolique, et de quelle manière?

Delphine Chapuis Schmitz aborde un premier aspect de ce thème complexe en remodelant le site internet du Corner College. De façon non pas démonstrative mais ludique au premier abord, elle invite le public du site internet à réorganiser son mode de lecture. Pendant 2 semaines et demie, du 20 mars au 5 avril, le contenu du site ne sera plus visible comme il l‘est d‘habitude. Les mots et les phrases disparaitront dans le bruit blanc de la page pour ne réapparaitre que furtivement, lorsque le curseur les effleure. L‘usage du site internet devient ainsi un véritable acte de lecture, en apparence seulement arbitraire, et la manipulation du curseur un fait générateur de contenu.

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Am Samstag 22. März 2014 um 11 Uhr macht Delphine Chapuis Schmitz im Corner College eine Führung durch ihre Ausstellung "www.corner-college.com".

Vom 27. Februar bis zum 7. September 2014 wird sie im Haus Konstruktiv eine Audioarbeit zeigen.


Samedi 22 mars 2014 à 11h, Delphine Chapuis Schmitz fera une visite de son exposition à Corner College.

Du 27 février au 7 septembre 2014 elle présente un travail audio au Museum Haus Konstruktiv.